[FOCUS ENTREPRENEUR] Virvolt - l’alternative française sur le marché du vélo électrique

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Yvan de La Baume, ancien étudiant de l’IÉSEG et diplômé Grande École 2020. Passionné de vélo depuis toujours, j’habite à Paris où je me déplace désormais en vélo cargo au quotidien.

Quel est le concept de Virvolt ?

Virvolt est né d’un constat simple : le marché du vélo électrique manquait d’une offre intermédiaire. Aujourd’hui, les fabricants de vélos électriques ont deux options :

• soit s’approvisionner en Chine avec des motorisations d’entrée de gamme, souvent peu fiables et avec un service après-vente limité, 
• soit se tourner vers les constructeurs historiques comme Bosch ou Shimano, qui proposent d’excellents moteurs… mais à des prix très élevés, avec toujours plus de connectivité et de complexité.

Résultat : on trouve aujourd’hui des vélos électriques à plus de 3 000 €, qui ressemblent parfois davantage à des Tesla qu’à des vélos !

Chez Virvolt, on croit qu’il existe une troisième voie : revenir à l’esprit originel du vélo – un objet simple, accessible et réparable partout dans le monde. Nous avons donc créé un motoriste européen qui conçoit des produits robustes, abordables et fabriqués en France.

Comment t’est venue l’idée ?

L’idée est née en constatant que les acteurs du marché ne répondaient pas aux besoins essentiels des utilisateurs : fiabilité, réparabilité et accessibilité. En combinant ma passion du vélo et mon envie d’entreprendre, j’ai voulu apporter une solution concrète, ancrée dans une logique durable et locale.

Où en es-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui, Virvolt distribue environ 5 000 moteurs par an sur deux marchés principaux :

1. Les fabricants de vélos, notamment sur le segment du vélo cargo, que nous accompagnons dans la motorisation de leurs modèles (par exemple Jean Fourche ou Oklo). 
2. Les magasins de vélos, qui achètent nos produits sous forme de kits d’électrification pour transformer un vélo mécanique en vélo électrique. Nous comptons aujourd’hui plus de 450 partenaires répartis dans toute l’Europe.

Nous sommes désormais une dizaine de personnes dans l’équipe, reconnues à l’échelle nationale, et notre ambition est claire :
→ continuer à concevoir des moteurs toujours plus robustes et réparables,

→ et accélérer notre déploiement à l’international.

Que t’a apporté le Prix de l’Entrepreneur IÉSEG 2025 ?

Le Prix de l’Entrepreneur IÉSEG m’a apporté trois choses essentielles :

1. De la visibilité : il a permis de faire connaître Virvolt auprès des étudiants de l’IÉSEG. En trois ans, trois étudiants sont venus en stage chez nous en business development et marketing – des expériences très positives que j’aimerais poursuivre.
    
2. Du réseau : ce prix m’a ouvert les portes du réseau alumni, et m’a permis d’échanger avec plusieurs investisseurs qui nous ont aidés à structurer notre financement.
    
3. Un vrai coup de pouce financier : la dotation de 8 000 € nous a permis de lancer la refonte de notre site internet, un chantier qui traînait depuis quelque temps !

Quels sont les objectifs pour les prochaines années ?
Notre objectif est de devenir le motoriste de référence en Europe pour les vélos robustes, réparables et accessibles. Nous souhaitons continuer à développer notre production en France, à Flins (dans les Yvelines), et à accompagner encore plus de marques et de magasins dans la transition vers une mobilité durable.

Un message pour les étudiants de l’IÉSEG ?
Lancez-vous ! Un projet entrepreneurial peut très bien commencer pendant vos études. Ce n’est pas forcément la “super idée” qui fait la différence, mais la résilience et la capacité à aller plus loin face aux difficultés. Croyez en votre projet et persévérez ! 

Et si vous cherchez à électrifier votre vélo ou à acheter un vélo électrique, pensez à Virvolt : vous roulerez avec un moteur made in France, fabriqué à Flins (78)… et monté par un ancien de l’IÉSEG !

Contact : julie@virvolt.fr

Site internet : virvolt.fr