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[PORTRAIT] Chloé Goueffon - Suivez son itinéraire de l'IÉSEG à Toronto

Portrait

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01/07/2025

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Je suis entrée à l’IÉSEG sur le campus de Paris en 2015 en programme grande école. J’ai eu la chance de pouvoir effectuer deux échanges universitaires, de faire deux stages à l’étranger et de participer à beaucoup d’associations durant ma scolarité.

Je me suis installée en Belgique en 2020, en plein Covid, pour travailler chez Cohabs, une scale-up de Coliving dont le siège est en Belgique. Je suis arrivée à Toronto après une année 2024 un peu particulière où j’ai pu voyager et prendre du temps pour moi, et aujourd’hui je suis Sales dans la Tech. J’adore l’univers des startups, du Healthcare et de l’innovation - mon rêve serait de rejoindre une aventure en FemTech, ou dans l’hospitality de logements d’exceptions.

Quel parcours as-tu fait à l’IÉSEG et quels souvenirs gardes-tu de tes études ? 

J’en garde des souvenirs très positifs! Par exemple mon expérience en Junior-Entreprise en tant que Chef de Projet, puis responsable commerciale. J’ai d’ailleurs vu que IÉSEG Conseil Paris avait été élue meilleure Junior-Entreprise de France, quelle consécration, bravo à l’équipe. J’ai aussi adoré les cours de comptabilité que nous avions eu en première année et tout l’accompagnement à la préparation à l’insertion en entreprise : apprendre à faire un CV, simulation d’entretiens, théatre…

Je suis partie en échange un an en Finlande dès ma deuxième année, et l’international a pris tout de suite une place importante dans mon parcours. En revenant de cet échange j’ai eu la chance de pouvoir récupérer IÉSEG Abroad, le blog et la page instagram qu’un étudiant qui venait d’être diplômé avait créés. L’idée était de partager du contenu et des posts à propos de la vie des étudiants à l’étranger, en échange ou en stage - sûrement prémonitoire de mes choix par la suite. J’ai d’ailleurs eu du mal à gérer ça lorsque je suis partie en stage en Chine, car là-bas Instagram était bloqué, heureusement que nous étions plusieurs investies dans le projet à ce moment-là…

Finalement, j’ai été diplômée en 2020, j’étais déjà installée en Belgique et je suis malheureusement tombée l’année Covid où nous avons fait notre cérémonie des diplômes via Zoom… Heureusement, j’ai pu conserver le lien IÉSEG à travers des événements Alumni en physique par la suite.

 

Quelles ont été les grandes étapes de ta carrière professionnelle ? 

Question difficile, normalement ce n’est que le début. Je pense que mon Project Consulting (à la place d’un mémoire classique) avec Yaniro, collectif de coachs de dirigeants, a été une première pierre à mes valeurs professionnelles fortes. Il y a évidemment mon arrivée chez Cohabs, là où j’ai appris à évoluer au même rythme que mes missions et que les besoins de la société, les exigences d’un milieu dynamique et l’importance d’être intrinsèquement passionnée par son produit. J’espère que la prochaine étape significative aura lieu ici, au Canada.

 

Tu as eu l’occasion de faire une année sabbatique, qu’est-ce qui t’as poussé à voyager ? Quels pays as-tu visités ? 

En effet j’ai pris du temps pour voyager en 2024 - j’attendais mes documents d’immigration pour le Canada et on a pris la décision avec mon compagnon de partir à l’aventure en Afrique Australe. On a acheté une vieille voiture avec une tente sur le toit et on a fait un roadtrip en Afrique du Sud, Namibie, Bostwana, Mozambique… C’était incroyable de voir ces espaces, ces vues et des couchers de soleil avec des nuances de jaune, orange et rose que je n’oublierais jamais.

J’en ai aussi profité pour visiter le Japon, un rêve - bref, une année centrée sur la découverte de paysages et de cultures, dans la lignée de ce que j’avais essayé de construire. Je crois que mon goût de l’aventure n’en a été que renforcé et que j’explorerai à nouveau, sûrement sous un format différent.

 

Actuellement, tu es installée à Toronto. Pourquoi avoir choisi cette destination ?

Plusieurs critères sont entrés en jeu évidemment, mais si je devais résumer en quelques points je dirais :

  • la langue : mon compagnon ne parlant pas bien le français notre langue commune est l’anglais et nous étions très excités à l’idée de s’installer dans une ville où nous pourrions tous les deux comprendre les étiquettes au supermarché par exemple!
  • le climat et la nature : le froid et la neige l’hiver, la lumière l’été - fun fact, Toronto a environ 500 heures d’ensoleillement en plus que Bruxelles par an -, les magnifiques automnes avec les couleurs des feuilles… On a beaucoup rêvé du Canada et de la nature à laquelle ce choix pourrait nous donner accès. Pour le moment, nous ne sommes pas déçus !
  • les opportunités professionnelles et l’accessibilité à un statut d’immigration stable : Toronto est une grande ville, avec des industries fortes et des opportunités professionnelles. Trouver un emploi avec le même niveau de responsabilités à l’arrivée n’est pas simple. Cela peut parfois prendre plusieurs mois. Mais la ville est dynamique et regorge d’opportunités, une fois qu’on comprend mieux les rouages du système canadien et qu’on se crée un réseau.  Côté immigration, quand on parle le français, l’Ontario offre beaucoup d’options : résidence permanente, mobilité francophone… Il faut se préparer et être très appliqué, mais c’est réalisable, car nous sommes arrivés sans “job” ici, comme disent les québécois.

 

A travers les différents pays que tu as découvert, comment t’es-tu adaptée à la différence de culture ? As-tu rencontré des difficultés ? Si oui, comment les as-tu surmontées ?

Déjà, entre voyager et travailler il y a un monde. J’ai eu la chance de travailler dans plusieurs pays (Chine, Belgique, maintenant Canada) et à chaque fois mes habitudes se heurtent à une culture différente. L’importance est de s’adapter tout en restant soi-même; par exemple ici, la culture du feedback négatif direct n’existe presque pas. Il est très rare de recevoir un non franc, alors que la personne en face n’en pense potentiellement pas moins. Il faut veiller à ne pas heurter les sentiments de ses collègues qui ont une façon de communiquer moins directe et apprendre à lire entre les lignes - je n’en suis qu’à mes débuts dans la navigation de la culture nord américaine, reparlons-en dans quelques mois!

Le meilleur livre à ce sujet, conseillé par ma mère lorsque je n’étais même pas encore à l’IÉSEG, c’est The Culture Map, d’Erin Meyer. Je le conseille à absolument tout le monde qui souhaite travailler dans un milieu multi-culturel, en France ou à l’étranger. Pourquoi pas aux étudiants IÉSEG aussi d’ailleurs!

 

Tu es également devenue la représentante du club IÉSEG Network de Toronto, peux-tu nous en dire un peu plus sur ce rôle et ce qu’il représente pour toi ?  

En effet, très rapidement après avoir immigré ici à Toronto j’ai repris contact avec Irène Burietz, la Project Officer d'IÉSEG Network, avec qui j’avais eu la chance de travailler quand j’étais la représentante du club de Bruxelles. L’idée est de proposer au réseau alumni de participer à des événements pour permettre à tous les diplômés de se retrouver de façon plus ou moins régulière, selon la taille de la communauté et les disponibilités de chacun.

On a une casquette d’event manager qui organise ces réunions, et aussi un petit côté business développer pour évangéliser le concept et l'événement, surtout aussi loin de Lille et Paris - j’ai contacté plusieurs anciens installés ici sur LinkedIn directement pour passer le mot ! Pour donner une idée, nous étions 4 au premier afterwork à Toronto, alors qu’à Bruxelles il nous est arrivé d’avoir plus de 100 personnes - à chaque fois, peu importe le nombre de participants, ce sont des supers moments.

 

Quels sont les prochains rendez-vous à noter dans les agendas ? 

Très certainement un second afterwork à la rentrée, aux alentours de septembre, on communiquera par email et sur LinkedIn certainement quand on aura la date précise - s' il y a des “Torontonians” qui me lisent, je compte sur vous !

 

Et toute autre info qui te semble pertinente 😊

 Chers diplômés, mettez à jour votre profil sur IÉSEG Network, comme ça les représentants des clubs locaux peuvent vous trouvez plus facilement pour vous partager les activités !

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